Vendredi 03/06/11

 

9h30 - 11h30 :

On décide de redémarrer la journée de travail à pec au sujet des divers sujets exprimé la semaine dernière :

-       La santé.

-       La vie en centre.

-       La négative.

-       La peur de s’exprimer.

-       Le logement.

-       La Solidarité (entre les demandeurs d’asile)

-       La formation

 

Première étape : Dans un premier temps chaque participant choisi un mot parmi (ou en lien) avec un des 7 thèmes repris ci-dessus.

- Chacun doit inventer une définition pour son mot. (4 petites phrases simples et si possible en rime).

- Chacun se constitue une petite banque de « mots » (afin d’avoir une petite réserve en cas de panne de rime).

- Chacun devra lire tout haut sa définition aux autres du groupe.

 

Deuxième étape : S’exprimer en public

- Exercices d’articulation.

- Apprendre son texte par cœur.

- Rythme du slam (ni chanté, ni parlé + respiration).

 

Troisième étape : Le fil rouge de notre Slam.

- Animation/jeux : « L’histoire qui n’existe pas » !

 

 

12h30 - 15h30 : Ecriture collective du Slam :

 

Petit à petit, on articule les différents textes individuels les uns aux autres afin de construire le slam collectif :

 

Mettre les diverses idées dans l’ordre (chronologie de l’histoire), faire les « raccords » entre les différentes idées, simplifier les phrases, épurer le texte… tout en restant fidèle et cohérents avec le fond « politique » du message à faire passer !

 

Pour la semaine prochaine :

 

Penser à faire quelques photos pour illustrer le slam sur le blog.

On terminera le slam + commencer la fresque avec l’aide de Stephan (Artiste ).

On décide de redémarrer la journée de travail à pec au sujet de leur intervention au Cripel le 20 juin 11 à l’occasion de la Journée Mondiale des Réfugiés.

A la 1^ère réunion du Cripel, les partenaires présents autour de la table sont : Tchintu asbl, Mdp asbl, Alevi asbl et le SADA (Cpas) = 4 associations sur les 116 qui travaillent quotidiennement sur les questions liées à l’Interculturalité (mais pas tous avec des groupes de réfugiés).

 

Objectif double :

• Faire place à la parole de réfugiés (Nothing about us, without us).

• Rédiger un cahier de revendications.

Que va-t-on exprimer et comment?

1 / La peur de revendiquer :

Les réfugiés expriment la peur de s'exprimer :

« Si on exprime nos revendications, est ce qu’on risque pas d’avoir un rapport négatif ? »

Régine explique le système des rapports que la Croix-Rouge communique au CGRA. La CR est effectivement obligée de signaler éventuellement la présence des personnes potentiellement « dangereuses » (des personnes qui ont des comportements violents envers autrui).

Néanmoins, une personne qui à la volonté de s’exprimer et ose prendre publiquement la parole démontre également qu’elle a déjà sa place en Belgique par sa volonté à pouvoir s’impliquer au sujet de question Politique qui concerne tous les Belges (Européens).

« Ok, mais on a quand même un peu peur car on a l’impression que recevoir les papiers ici … c’est une loterie ! »

 

2 / Les revendications :

Nous reprenons les revendications exprimées les semaines précédentes et nous décidons sous quelles formes elles seront revendiquées. Voici les propositions faites : une BD, Slam (poème), Théâtre Action, Peinture (Fresque), Contes.

Le Slam et une Fresque sont les 2 modes d’expressions qui font l’unanimité! C'est donc par le Slam et la fresque que nous ferons passer un message

 

Animation Fiche Pays : Côte d’Ivoire / Sénégal.

Réalisation de la fiche (+ lien avec l’actualité de la Côte d’Ivoire qui se déchire… et la Belgique aussi d’ailleurs ! … Ce qui les fait tjs bcp rire !!).

 

 

1. Le groupe a énoncé un problème lié au statut de réfugié

2. Recherche d’info à ce sujet sur Internet (article, vidéo, …) pouvant apporter des éléments d’explication et/ou des pistes de solutions au problème rencontrer. (Recherche Net)

3. Rédaction de textes qui permettent à chacun de faire le lien entre le problème énoncer et ce que le film apporte comme élément d’explication. (Analyse contenu Net)

4. Mise en commun. (Recul et analyse critique du problème).

 

Analyse de situations problématiques

On décide de redémarrer la journée de travail à pec au départ des textes rédigés à propos de la problématique liée au statut de réfugié

Des exemples de problématiques sont énoncées et expliquées avec le support des témoignages qu'apportent les participants. Nous parlons aussi bien de notion conceptuelles (discrimination, appartenance, etc) que de ressentis (confiance, stress, angoisse).

Nous décidons que les problématiques ne seront rendues publiques que sous une forme décidée par le groupe ultérieurement.

Projection d'un film : « Test de la poupée blanche / noir avec des enfants … »

Cette vidéo montre à quel point l’environnement social et familial dans lesquels on se trouvent ont un impact sur l’image qu’on a de nous même (Pression social, conditionnement). Avant même d’entrer dans l’adolescence, certains enfants ont une image d’eux qui ne leur laisse que peu de chance de s’affirmer dans la vie.

( Question à se poser : L’environnement social dans lequel se trouve les demandeurs d’asile en Belgique influence t-il l’image qu’ils ont d’eux-mêmes ?).

 

Question : « Qu’est ce qui explique cela, … où est ce que les enfants ont été chercher cette idée bizarre que les poupées blanche sont plus belles et plus gentilles que les noirs…, d’où ça vient, qui leur a appris cela… ?

 

Le débat est agité, le groupe formule un certain nombre d’éléments de réponse !

 

• L’histoire : Esclavage (Colonisation).

• La TV.

• L’école.

• Domination (modèle) économique de l’occident.

 

Position de la majorité du groupe : C’est une mentalité d’enfants Européen et/ou Américain, les enfants en Afrique ne sont pas comme ça. Nous, on a bcp plus de valeurs. Ce n’est pas les parents en tout cas !

Position de la minorité : Ce n’est pas tout à fait exacte, les enfants au pays, qui n’ont jamais vu de poupée de leur vie, choisiront la blanche. Il y a un problème de manque de reconnaissance (confiance) en nous-même. On se trouve « moins que… ». (Mal être et complexe d’infériorité).

 

Vient la question de la couleur de peau :  plus la peau est claire, mieux c’est ! Selon certains, les femmes à la peau claire sont plus recherchées pour le marriage.

Même inconsciemment, on associe à la couleur « noire » la pauvreté et le travail manuel tandis qu’à la couleur blanche on associe la richesse et l’intelligence.

 Question : Est ce que l’être humain de race noire « est moins » (moins intelligent, ou moins bien ou…) que l’être humain de race blanche ?

…NON !

 Question : Qu’est ce que l’Afrique a de moins par rapport à l’Europe et les USA alors ?

…De l’argent !

 

Nous reviendrons sur ces questions plus tard et nous tâcherons de comprendre les mécanismes qui sont en place aujourd’hui pour maintenir ces inégalités ainsi que les enjeux qui y sont liés. (Prévoir animation Sudestan : CADTM et Dette du Tiers Monde).

 Animation « Cherchons ensemble »- Qu’est ce que la Cyber-citoyenneté ?

 

Les mots de la cyber-citoyenneté :

 

Les régimes comme un livre ouvert, évolution, it.can.be.a.help@for.evrybody, Découverte-vérité & mensonge, une vraie liberté d’expression, changer positivement ou négativement, être acteur et pas seulement consommateur, c’est être à jour avec le monde, réseaux solidaires.

 

Les 3 affiches expriment :

 

Une vraie liberté (cfr Photos librairie) = Liberté d’expression.

Acteur < --- > Consommateur (cfr Photo de Lady gaga).

La venue du changement (cfr Photo du printemps arabe). Le changement est venu par le Net.

Rien n’est jamais tout à fait + ou - , c’est un peu des 2. Ex :Révolution arabe (+) mais, bcp de jeunes quittent le pays (-).

 

Appel à l’aide ---- > Chercher de l’aide ou offrir de l’aide !

Évolution (dans le sens d’une émancipation pour les gens / communication).

Liberté d’expression----> moins de censure.

 

Info ou Intox ? Toujours se poser la question !

Débat en réseaux (solidaire). Cfr Dessins.

 

Atelier Photos (Visite de Liège & Google Maps)

 

Première étape : On a regardé toutes les photos ensemble en les sélectionnant.

Deuxième étape : Classement pour les « google maps » du Blog.

 

• Carte s’habiller

• Carte se soigner

• …

Le groupe fait une nouvelle proposition (ou suggestion) ? à voir ?

 

• Carte insolite (ce qui nous étonne à Liège) ou un petit reportage photo qui peut aussi se mettre en forme autrement (galerie photo : les coulisses de Dazibao ou autre?).

 

Troisième étape : Copier sur les clés USB de chacun.

 

(Rem : On n’a pas montré aux participants comment décharger les appareils photos sur l’ordi !).

 

Derrière chose avant la fin de la journée :

 

• Intervention au CRIPEL le lundi 20 mai 2011 dans le cadre de la journée mondiale des réfugiés. Le groupe ne semble pas opposé …ils veulent bien y réfléchir ! 

•  RAPPEL mardi prochain : Rendez-vous au CRIPEL à 9h30 pour la séance d’info sur le paysage institutionnel en Belgique ! Manque de temps - Nous avons abordé cette question que très brièvement avec eux ! Ils n’ont pas l’air de savoir grand chose sauf qu’apparemment, c’est très compliqué ! .

 

• Nous n’avons pas eu le temps de réaliser la fiche pays avec eux (étude comparative), on pourra néanmoins la faire plus tard. Les participants de ce groupe dazibao viennent : de Guinée (idem précédent), Gambie, Mauritanie, Côte d’Ivoire, Cameroun, Congo et Benin. Je veux bien téléphoner à Valérie lundi matin pour en parler avec elle. Reprenons la même structure que pour la précédente (Guinée/Togo) ? non ?

 

• On prendra contact avec Sidi dès lundi.

 

• Rencontre avec Bill, asbl Petit Monde Panafricana.( Course de pneus à la Guinguette). Le CONTEXTE : A l’origine, la course de pneus, dit « Rally Bang-Bang » est un projet développé par Bill dans le village de Bangou, province Ouest du Cameroun (70% des migrants en provenance du Cameroun viennent de cette région). Suite à la délocalisation du « Paris Dakar » (vers l’Argentine et le Chili), le continent africain dans son ensemble, a perdu une énorme entrée d’argent (tourisme, emplois, horeca, …). Il ne restait que les pneus ! Ce qui fait la force de ce que Bill et Honorine proposent au travers du « Rally Bang-Bang » aujourd’hui à Liège, c’est l’articulation d’un message politique critique (=Interpellation) à une action constructive (=Sensibilisation).